samedi 31 janvier 2015

30 janvier 2015 - Takarazuka et Osaka Museum of History

C'était la journée pour aller à notre spectacle de Takarazuka, cette comédie musicale dont tous les rôles sont interprétés par des femmes. Le show était à 13h, mais était dans la ville de Takarazuka elle-même, qui n'est pas tout à fait à côté de Kyoto. Ça a donc pris un long trajet de train pour se rendre.


Il faut dire qu'on a pris le mauvais train. Les trains japonais, en plus d'être ridiculement à l'heure, ont aussi une multitude d'options. Tu as tout un arc-en-ciel de types de train, passant des trains locaux, qui font chaque station, jusqu'aux "Limited Express" qui ne passent que par les stations importantes. C'est comme si, une fois de temps en temps, tu avais un métro qui part d'Honoré-Beaugrand pour se rendre directement à Pie-IX, puis Berri-UQAM et ensuite McGill. Sauf qu'évidemment, si tu prends le train local qui fait toutes les stations, ça va te prendre plus longtemps atteindre la fin de la ligne.


Ci-joint un horaire de train relativement simple, pour illustrer mon propos (et vous épargner une description kafkaesque). Bref, on est arrivés 10 minutes en retard, ce qui n'a pas empêché la dame à l'entrée de la salle de nous guider vers nos sièges avec une petite flashlight.



On était relativement bien placés même si ce n'étaient pas les meilleurs billets, ce qui me fait croire que la salle était juste vraiment bien faite. Par contre, on ne pouvait pas prendre de photos du spectacle lui-même alors j'ai pris la salle pendant l'entracte.


Alors, pour faire court, le show était une adaptation / épisode dans la série de Lupin III, dans lequel le personnage principal et ses compagnons (ainsi que la femme fatale de service, Fujiko) tentent de voler les bijoux de Marie-Antoinette dans un musée et sont subitement catapultés dans le temps pour se retrouver juste avant la révolution française.

Ils consultent le comte de Cagliostro, qui semble être un sorcier apparemment, qui leur dit qu'ils doivent obtenir la "Larme de Maria" pour retourner dans leur temps originel. Seulement, il s'agit d'un bijou qui appartient à... Marie-Antoinette elle-même! Lupin III doit donc aller lui voler, mais il la rencontre par inadvertance durant l'acte, et une touche de romance se produit... Pour le reste, il faudra voir le show! Mais bref, c'était bon!


La deuxième partie d'un show de Takarazuka est toujours un genre de numéro musical dansant qui n'arrête pas pendant 1h. Et il faut dire que c'était quelque chose! La pièce était "Fancy Guy" et c'était un genre de rétrospective comprenant des réinterprétations de chansons d'Elvis Presley, de Frank Sinatra et d'autres classiques (comme "La mer" de Charles Trénet, et plus encore!). C'était absolument entraînant, et il faut dire qu'une femme jouant le rôle d'Elvis qui chante avec la tonalité d'Elvis, c'est quand même assez weird merci. Ah, et aussi, les costumes sont... vraiment super sobres.


Après ce surplus de fabulosité, on a profité du fait que Osaka se trouve entre Kyoto et Takarazuka (en tout cas, sur les lignes de trains) pour aller visiter quelque chose à Osaka. C'est pourquoi, après qu'on se soit rendus compte qu'Osaka Castle serait fermé, on s'est rendus au Osaka Museum of History.



Le musée portait sur l'ancien palais de Naniwa, construit dans les années 600-700 (dépendant de quelle version du palais on parle), sur Osaka aux temps médiévaux et sur la modernisation de la ville. On pouvait prendre des photos, alors j'ai pris quelques clichés.





Cette aventure terminée, on est revenus à Kyoto et à notre hôtel pour une nuit de repos bien méritée. Le plan est de se lever tôt demain et d'aller voir le grand sanctuaire de Fushimi-Inari et tous ses renards mystérieux.

Oh, et j'oubliais presque... Je vous présente cette oeuvre d'art inspirée par un certain individu rencontré lors de notre voyage, oeuvre que j'ai baptisée: "Terreur absolue".



Bonne nuit!

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