mercredi 25 mars 2015

10 février 2015 - Koishikawa, banlieue on ne peut plus tranquille

(Je vais parler au passé, parce que ça fait plus d'un mois que je dois écrire ces lignes, et ça semble plus approprié)

Rendu au 10 février, on avait planifié une chose très importante: visiter Koishikawa, à Bunkyo.

Pourquoi? C'est compliqué à expliquer, mais de manière simple, une histoire à laquelle Josiane et moi contribuons se déroule dans ce quartier spécifique, alors on voulait vraiment aller voir de quoi ça a l'air en vrai (Google Street View étant bien, mais parfois insuffisant).


Alors on est débarqués à la station Korakuen pour commencer l'exploration par le parc Koraku, ou Koraku Koen (dont le nom de la station est encore une autre délicieuse abbréviation) et par le Tokyo Dome.


...Le Tokyo Dome était fermé, mais il y avait un parc d'attractions à côté.


...Mais on n'est pas allés au parc d'attractions, on est allés au parc Koraku.


Plusieurs parties du parc étaient en construction, mais ça ne l'empêchait pas d'être bien beau. On s'est fait avertir que les seuls trucs en fleurs seraient les camélias et les pruniers, et c'était pas faux.







C'était par contre très, très joli! Nos parcs ne sont définitivement pas aussi majestueux... et il ne s'agit pas d'un parc particulièrement célèbre ou important.

Sinon, on s'est promenés dans le quartier, et on a pris quelques photos. On était particulièrement intéressés par les écoles locales (puisque l'histoire se passe à l'école), mais on ne voulait pas trop s'en approcher de peur d'avoir l'air... on va dire étrange. Ça aurait été difficile à expliquer, quand même...






On a trouvé quelque chose d'assez particulier: un sanctuaire Shinto, tout coincé entre des condos et des tours à bureaux. Un tunnel intérieur mène à un petit bout de terrain, mais qui semble réellement être son propre monde lorsqu'on l'isole.



Après une longue journée d'exploration incluant beaucoup plus de photos (dont je ne mettrai pas la plupart, puisqu'il y en a pas mal), on a fini la journée à Shinjuku pour faire un peu plus de magasinage au Closet Child, un magasin de vêtements lolita usagers.


Finalement, pour souper, on a voulu essayer le MOS Burger, un restaurant de burgers santé à la japonaise.


C'est impressionnant comment malgré qu'il s'agit de la même nourriture qu'on retrouverait dans les fast foods occidentaux, elle était beaucoup moins grasse et beaucoup plus délicieuse. Encore une fois, je dois lever mon chapeau aux japonais pour avoir amélioré une formule gagnante.

Je vais essayer d'être plus assidû pour finir ces billets, alors soyez indulgents et continuez de me lire!

Merci!

mardi 24 février 2015

9 février 2015 - Nakano Broadway, la ville de la geek

Si Akihabara est la ville du geek... alors Nakano Broadway est la ville de LA geek. Le plan était de visiter ce quartier s'adressant principalement aux jeunes demoiselles qui s'amourachent de médiums dessinés, jeux vidéos, bandes dessinées et dessins animés compris, mais également de visiter un café où on peut cohabiter avec et même caresser... des hiboux.

Pour cela, il fallait se rendre à la station Nakano!


Le quartier comporte une de ces rues, qui sont on dirait bien nombreuses au Japon, qui consistent en une multitude de façades de magasins donnant sur une rue couverte. Ça reste à l'extérieur, donc il fait tout aussi froid, mais c'est quand même un peu plus confortable, et ça donne l'impression d'être en dedans et d'avoir plein d'espace, illusion nécessaire quand on se trouve dans un pays 100 fois plus dense que le Canada (Oui oui! Allez voir sur Wikipédia!)


Après un peu de marche, on finit par atteindre Nakano Broadway, qui est en fait un centre commercial intérieur comportant 4 étages labyrinthiques. Une multitude de magasins nous attendaient, remplis de belles choses, mais un truc assez marquant était que directement en montant vers le centre névralgique du centre commercial, on retrouvait... ceci.


Oui, il s'agit bien d'un magasin où on vend des uniformes scolaires. Selon les tailles disponibles, je suis plutôt certain qu'il ne s'agit pas d'uniforme destinés aux plus jeunes... et il faut dire qu'il y avait une assez grande quantité de modèles, assez pour qu'on constate que le but n'est pas de les porter pour aller à l'école...

Eeeeeeeh boy.



On a aussi découvert la joie d'une chaîne de magasins appelée "Mandarake". Dans tout le centre commercial, je crois qu'il y avait 8 ou 9 de ces magasins, chacun ayant sa spécialité. Livres, bandes dessinées, jeux vidéos, figurines de robots géants à monter, poupées de 3 pieds de haut avec articulations réalistes... et même de la marchandise vintage.


(Parce qu'il n'y a rien de tel qu'un cutout en carton des Beatles qui sortent d'une cabine téléphonique à côté d'un torii montrant l'entrée d'un sanctuaire shinto pour montrer qu'on est au Japon...)

Bref, après des heures et des lamentations de mon porte-feuille, le magasinage était terminé... mais on s'est tellement donnés qu'on s'est rendus compte qu'à l'heure où on était rendus, le café de hiboux était fermé!

Qu'à cela ne tienne, on est tout bonnement arrêtés manger dans un restaurant de katsu et on s'est pris un bon classique: du curry japonais avec du poulet katsu.


Un délice calorique! On s'est aussi rendus compte que les tailles dans ce magasin n'étaient pas exprimées par un standard "Petit, Moyen, Grand", ou "Small, Medium, Large", mais bien par les caractères pour "Prune, Bambou, Pin". On avait remarqué que ces mots étaient souvent rajoutés à plusieurs places, mais on ne s'était pas rendus compte que c'était un substitut pour les tailles! On en apprend à chaque jour.

On était complètement épuisés de la journée, même si elle n'était pas si longue, un signe que notre intensités des premières semaines de voyage avait un prix, donc on a fini par retourner à l'hôtel pour dormir et possiblement ronfler.

jeudi 19 février 2015

8 février 2015 - Harajuku, la mode et les crèpes

Après notre épopée dans le monde d'Akihabara, où l'électronique et les dessins animés sont rois (incluant les dessins animés de jeunes femmes aux seins gigantesques et exposés, dois-je ajouter), on a décidé d'explorer l'inverse exact: Harajuku, le quartier de la mode.

Après un petit déjeuner d'hôtel, on a fini par atteindre le coeur même du quartier, où semblerait-il les jeunes aux goûts de mode excentriques, que ce soit du gothic lolita, décora, gyaru ou autre, s'habillent et passent leur temps les fins de semaine. On était bien une fin de semaine, donc on aurait dû y voir ces phénomènes, sauf pour un problème: une pluie torrentielle.


Bon, ça paraît vraiment pas sur cette photo, mais je vous jure qu'il y avait une pluie torrentielle.

Qu'à cela ne tienne! Plusieurs des choses intéressantes à Harajuku sont des centres commerciaux ou des petits magasins, donc beaucoup de choses à faire à l'intérieur. On a donc persévéré malgré la pluie hivernale, et on est passé au centre commercial Laforet Harajuku.


Entre autres, on a pu y trouver des magasins de vêtements de lolita de marque comme "Alice and the Pirates", "Atelier Pierrot" et "Métamorphose temps de fille". Oui, le français est utilisé à très bon escient au Japon.

Autre centre à visiter: le Tokyu Plaza, dont l'entrée est aussi glorieuse que psychédélique.


Ce centre commercial n'était, somme toute, pas très remarquable, sauf pour l'entrée étrange pleine de miroirs. On a fait le tour assez rapidement, et les magasins étaient en fait plutôt ordinaires.

On également visité les petites rues autour, qui se sont rapidement remplies de monde quand la pluie a cessé.


On y a trouvé entre autres des magasins de vêtements usagés, comme par exemple le "Chicago" qui au 2e étage a plein de vêtements japonais usagés comme des kimonos et des robes, alors qu'au premier étage on retrouvait des letterman jackets, manteaux de cuir et lunettes de soleil typiquement américains.

Le "Closet Child" est un autre magasin de vêtements usagés, celui-ci se spécialisant plutôt dans les vêtements de gothic lolita ou punk lolita.

Au cours de notre parcours, on est arrêtés à deux endroits pour se ravitailler, mais aussi enfin trouver des endroits où s'asseoir. Les japonais sont bien efficaces en général, mais ils sont aussi très opportunistes; il est rare de retrouver des bancs aux endroits où on peut magasiner. Plutôt, les seuls endroits où on peut s'assoir sont normalement des cafés, dans lesquels il faut bien évidemment payer au moins une consommation pour s'asseoir, comme par exemple un café, consommation qui vous coûtera au minimum 500 yen (équivalent environ à 5 dollars).

Bref, tout ça pour dire, on s'est arrêtés à un café pour manger des sandwichs et du café...



Et plus tard, on a goûté à une spécialité locale, c'est-à-dire les crêpes roulées de Harajuku. Elles sont vendues dans plusieurs petits restaurants qui ont un comptoir extérieur, puisque normalement on les mange dehors avec des amis.


On s'en est donc pris une ensemble! Par contre, ce restaurant avait une entente spéciale avec un petit café local, et il était possible d'entrer et d'aller déguster les crêpes à l'intérieur... si on prenait un café à 500 yen dans le petit restaurant. Chose que l'on a fait!

Ci-joint une photo de Josiane montrant fièrement lesdites crêpes.


Les crêpes étaient délicieuses... mais la mienne était tellement riche et lourde que j'en ai eu mal au ventre pour le reste de la soirée. J'ai donc découvert ma faiblesse ultime, comparable à la kryptonite de Superman: les crêpes d'Harajuku.

Donc, si vous voulez me vaincre, votre seul espoir sera d'aller m'en acheter et de me les faire manger.

Vous êtes avertis.

À bientôt!

mercredi 18 février 2015

7 février 2015 - Akihabara, la ville du geek

Première nuit à l'hôtel Sotetsu FRESA Inn de Kayabacho. La chambre étant confortable et somme toute pas mal la meilleure chambre d'hôtel d'affaires qu'on ait eu à date (donc excluant celle du ryokan d'Hakone, bien sûr), elle venait aussi avec un déjeuner gratuit chaque matin. Nous en avons donc évidemment profité. Voici donc ce que nous allons manger pour les 9 prochains matins pour déjeuner:


Bon... disons que j'ai eu plus costaud comme déjeuner, mais je dois dire que ça fait très bien le travail.

Ensuite, direction Akihabara, ou Akiba, ou "Akihabara Electric Town". Ce quartier était reconnu comme un paradis de l'électronique et est maintenant aussi devenu un lieu culturel important pour la culture geek japonaise. On y retrouve maintenant une quantité aberrante de produits dérivés de dessins animés, jeux vidéos, jeux de cartes... bref, si c'est un tant soit peu geek, c'est supposé être là.


L'ambiance y est électrique (ce jeu de mot de qualité discutable vous est gracieusement présenté par l'Électricité); il ne faut pas oublier qu'on est samedi matin, mais déjà la place est pleine.

Tous les sens sont bombardés par des panneaux publicitaires, des affiches, des odeurs de sucre ou d'épices, des messages publicitaires et mélodies provenant de magasins aux portes grandes ouvertes, des vendeurs et serveuses de cafés habillées en femmes de ménage qui distribuent des pamphlets pour qu'on entre dans leur café.

Les magasins sont remplis de marchandises diverses, portant sur plusieurs franchises de dessins animés ou de jeux vidéos.


Bref, des heures et des heures de plaisir et de magasinage.

Sinon, il y a aussi beaucoup de magasins d'ampleur et de spécialisations diverses, et même des magasins généraux, procurant tout, que ce soit aliments, électroménagers, films ou vêtements. Et même des costumes d'une qualité douteuse!


Une autre chose: les arcades sont nombreuses au Japon, et particulièrement concentrées à Akihabara. Si l'industrie de l'arcade se meurt en occident, elle est définitivement en santé au Japon. Plusieurs arcades font entre 8 et 10 étages de haut, et elles permettent d'utiliser un profil d'utilisateur et de l'argent à travers un émetteur RF inclus dans son cellulaire. Après avoir testé certaines de ces machines (oui oui, c'était purement dans un intérêt culturel et scientifique!), je me suis dirigé aux toilettes, où j'ai trouvé ce bijou:


Il s'agit d'un urinoire équipé d'un mini-jeu vidéo! Le concept est simple: une météorologue à la jupe courte et à la robe serrée fait un reportage sur le terrain, et la quantité de vent et de pluie dépend directement d'à quel point le pisseur est capable de viser précisément le point rouge de la cible. Évidemment, plus la tempête est intense, plus les vêtements de la météorologue deviennent révélateurs.

On s'est retrouvés après une longue journée de visites de magasins dans un restaurant de Tonkatsu, c'est-à-dire de côtelettes de porc panées.


Les assiettes n'étaient pas très dispendieuses et étaient quand même assez bien fournies. J'ai pris des côtelettes farcies de fromage alors que Josiane a commandé un genre de soupe garnie de ces côtelettes.


C'était tout à fait excellent, bien qu'il s'agit de quelque chose ressemblant à l'équivalent japonais du fast food, ou tout au plus à du St-Hubert version Japon.

La journée ayant été longue, on est retournés à l'hôtel et on a dormi assez facilement. Les premières semaines de tourisme ont été déjà plutôt drainantes, et même le repos à Hakone n'a pas suffi à nous faire récupérer entièrement.

C'est tout pour cette journée! À bientôt!

mardi 10 février 2015

6 février 2015 - De Hakone à Tokyo, et le Capcom Bar

Puisque la quantité infinie de NEIIIIIIIIIIIIIIGE (musique dramatique) semble avoir paralysé au complet la ville de Hakone, on a de quitter la ville au moment de quitter la chambre d'hôtel (plutôt que de leur laisser nos bagages), et donc de se diriger vers notre prochain hôtel, près de la station de Tokyo.

(selfie de miroir en yukata obligatoire)

Mais voilà; nous avons décidé d'aller prendre le train scénique qui passe sur le bord de la montagne, quand même assez haut, et montre des paysages spectaculaires. Avec la neige qui fondait et tombait des arbres et le grand soleil dans le ciel, c'était le moment idéal de voir des beaux paysages.



Pour ce faire, il fallait se rendre à la station de Gora. Mais les seuls autobus qui s'y rendaient passaient quelques fois par jour (et loin du moment de notre départ), donc en regardant la carte, on a décidé de prendre un autobus qui nous dépose à un arrêt de là, et de marcher le reste.

Mais quel reste! Arrivés, le chemin vers la station était bien plus compliqué que prévu. Ce qui nous avait semblé être quelques petites rues était en fait une route inclinée à 20% qui monte le flanc de la montagne vers la station. Avec notre quantité monstrueuse de bagages (incluant du magasinage à Nara... arrêtez de me juger), l'ascension était très difficile, et il fallait s'arrêter souvent. Tellement qu'après avoir monté la première pente et s'être rendus compte qu'il y en aurait 3 autres de pareilles ou pire, et avoir pris au moins quinze minutes pour monter la première partie, on a décidé de rebrousser chemin.

C'est alors que dans un rayon de lumière divine, une camionnette digne des chars célestes de Zeus est venue nous gracier de sa présence, ses clignotants comme des flammes sacrées nous invitant à remettre notre âme dans les mains des dieux. La porte s'est ouverte, et un homme nous a invités à monter.

Il n'y a rien, dans ma vie, que je pourrai faire pour assez remercier cet homme.

On a discuté avec lui, et après quelques répliques en anglais cassé, il nous a dit qu'il habitait Hakone mais était en fait chinois d'origine. Ceci change entièrement ma perception des chinois à Hakone et je promets de ne plus en parler en mal... Euh, bon, non, faut être réaliste, en tout cas, je vais bien me souvenir de ce monsieur qui a pris quelques minutes de son temps pour nous faire monter la montagne.




Le train scénique était assez merveilleux, et armés d'une collation et de breuvages délicieux, on a tenté de profiter au maximum du paysage de cette ville où on n'a, finalement, rien pu aller voir.

Mais c'était quand même vraiment splendide.

Les trains ordinaires qu'on devait prendre après, eux, avaient des difficultés techniques, et on a dû débarquer à une station pour attendre un autre train sur la même ligne. Ceci est la première fois qu'on a été confrontés à un retard de train, et de ce que j'ai entendu parler, c'est un peu comme trouver une licorne tellement c'est rare, alors je me sens choyé.

On a fini par arriver à notre hôtel, le Sotetsu Fresa Nihonbashi Kayabacho. Ses accomodations sont très similaires à celles du Washington Hotel, mais le prix est dramatiquement plus bas et il est vaguement moins bien situé (la station Shinjuku étant quand même au coeur du réseau de transport en commun de Tokyo). Il ne neigeait pas à Tokyo; en fait, il n'y avait pas d'accumulation de neige du tout. La température était moins confortable qu'à notre arrivée au Japon, mais quand même grandement préférable à celle de Hakone ou de Nara.

On ne voulait pas terminer la journée là, donc on a décidé de se rendre à Shinjuku pour aller y faire trois activités: visiter le Sekaido (équivalent japonais du Omer DeSerres), visiter le Disk Union, qui est un magasin de disques et DVDs de musique, et aller au Capcom Bar.


Le quartier de Shinjuku, dans lequel était notre premier hôtel mais que l'on n'a pas eu le temps d'explorer du tout, est quand même assez impressionnant. Étrangement, contrairement à la normale, Josiane a été attirée par des  robes dans une vitrine...


Le Sekaido, c'est six grands étages d'une absurde variété de fournitures d'artistes. N'importe quoi de papier, peinture, toiles, cadres, outils, mannequins, livres de référence, et j'en passe... bref, si un artiste risque d'en avoir besoin, c'est là.


Le Disk Union est en fait un magasin de CDs, DVDs, disques vinyles et autres trucs du genre, qui s'étend dans plusieurs édifices à quelques minutes les uns des autres et sur plusieurs étages. Chaque section est spécialisée par genre (classique, jazz, rock, etc.), ce qui fait que tu vas entrer dans un magasin et il va y avoir des monsieurs en complet qui cherchent un disque de Beethoven, et dans un autre tu vas avoir plein de jeunes aux pantalons déchirés qui cherchent un album punk quelconque, mais tous sont au Disk Union.

On s'est ensuite dirigés au Capcom bar, qui est près de Kabuki-cho, qui selon Josiane est réputé pour... disons son nightlife bien actif.


On a croisé beaucoup de gens dont le travail semblait moins que légal, si on peut ainsi dire, mais étrangement je dois dire que je ne me suis aucunement senti dans le même danger que si j'avais pris une marche dans le quartier montréalais équivalent. Mais disons que je me serais quand même senti inquiet si Josiane avait dû y marcher seule.


Capcom, pour les non-initiés, est une compagnie de jeux vidéos qui fait plein de belles choses telles que Street Fighter, Resident Evil, Phoenix Wright, Okami et Monster Hunter. Si vous ne connaissez aucune de ces choses, c'est ben correct, mais dites-vous que ce sont des séries que j'aime bien, ou du moins que je connais bien. Et si vous les connaissez... alors vous aimeriez probablement y aller.

Il y a des moniteurs sur un mur qui sont reliés à des consoles et manettes sans fil, ce qui fait que tu peux jouer à des jeux vidéos. J'ai joué à Street Fighter contre des gens à la table voisine, qui se sont avérés à être des français en visite au Japon. Comique!



Chaque item du menu est à thème d'un des personnages ou concepts d'une série. Que ce soit la salade de cerveau de zombie de Resident Evil ou le drink d'Amaterasu de Okami, chaque aliment a son thème. Qui plus est, le serveur va vous l'apporter en réinterprétant une scène typique du personnage ou du concept en question (par exemple, le drink "Rocket Launcher" inclut le serveur qui t'apporte le drink qui mime un lance-roquettes, et un autre serveur qui s'approche de lui en poussant des cris de zombie).

On a évidemment commandé plein de trucs de Phoenix Wright.

Premièrement, le drink de Franziska von Karma (Phoenix Wright) à gauche, accompagné du drink de Kushinada (Okami) à droite.

La pile d'oignons français de Phoenix Wright (Phoenix Wright) (j'imagine que c'est sensé représenter un doigt) accompagné du maillet du juge fait d'une croquette et d'une frite (wow bravo) et du mot "Objection!" en japonais découpé dans des algues séchées.

Le plateau de desserts de Miles Edgeworth (Phoenix Wright), que l'on aurait pu commander avec du thé (mais on voulait plus de drinks). Notez bien: le petit Edgeworth en 8-bit est mangeable.


Le drink d'Amaterasu (Okami) à gauche et celui de Klavier Gavin (Phoenix Wright) à droite.

On a aussi acheté quelques marchandises qui étaient à vendre dans le bar, dont une chandelle de Miles Edgeworth à senteur de rose et un livre d'art de Phoenix Wright X Professor Layton.

Après cette journée bien meublée, on a fini par aller se coucher. Bonne nuit!