mardi 10 février 2015

6 février 2015 - De Hakone à Tokyo, et le Capcom Bar

Puisque la quantité infinie de NEIIIIIIIIIIIIIIGE (musique dramatique) semble avoir paralysé au complet la ville de Hakone, on a de quitter la ville au moment de quitter la chambre d'hôtel (plutôt que de leur laisser nos bagages), et donc de se diriger vers notre prochain hôtel, près de la station de Tokyo.

(selfie de miroir en yukata obligatoire)

Mais voilà; nous avons décidé d'aller prendre le train scénique qui passe sur le bord de la montagne, quand même assez haut, et montre des paysages spectaculaires. Avec la neige qui fondait et tombait des arbres et le grand soleil dans le ciel, c'était le moment idéal de voir des beaux paysages.



Pour ce faire, il fallait se rendre à la station de Gora. Mais les seuls autobus qui s'y rendaient passaient quelques fois par jour (et loin du moment de notre départ), donc en regardant la carte, on a décidé de prendre un autobus qui nous dépose à un arrêt de là, et de marcher le reste.

Mais quel reste! Arrivés, le chemin vers la station était bien plus compliqué que prévu. Ce qui nous avait semblé être quelques petites rues était en fait une route inclinée à 20% qui monte le flanc de la montagne vers la station. Avec notre quantité monstrueuse de bagages (incluant du magasinage à Nara... arrêtez de me juger), l'ascension était très difficile, et il fallait s'arrêter souvent. Tellement qu'après avoir monté la première pente et s'être rendus compte qu'il y en aurait 3 autres de pareilles ou pire, et avoir pris au moins quinze minutes pour monter la première partie, on a décidé de rebrousser chemin.

C'est alors que dans un rayon de lumière divine, une camionnette digne des chars célestes de Zeus est venue nous gracier de sa présence, ses clignotants comme des flammes sacrées nous invitant à remettre notre âme dans les mains des dieux. La porte s'est ouverte, et un homme nous a invités à monter.

Il n'y a rien, dans ma vie, que je pourrai faire pour assez remercier cet homme.

On a discuté avec lui, et après quelques répliques en anglais cassé, il nous a dit qu'il habitait Hakone mais était en fait chinois d'origine. Ceci change entièrement ma perception des chinois à Hakone et je promets de ne plus en parler en mal... Euh, bon, non, faut être réaliste, en tout cas, je vais bien me souvenir de ce monsieur qui a pris quelques minutes de son temps pour nous faire monter la montagne.




Le train scénique était assez merveilleux, et armés d'une collation et de breuvages délicieux, on a tenté de profiter au maximum du paysage de cette ville où on n'a, finalement, rien pu aller voir.

Mais c'était quand même vraiment splendide.

Les trains ordinaires qu'on devait prendre après, eux, avaient des difficultés techniques, et on a dû débarquer à une station pour attendre un autre train sur la même ligne. Ceci est la première fois qu'on a été confrontés à un retard de train, et de ce que j'ai entendu parler, c'est un peu comme trouver une licorne tellement c'est rare, alors je me sens choyé.

On a fini par arriver à notre hôtel, le Sotetsu Fresa Nihonbashi Kayabacho. Ses accomodations sont très similaires à celles du Washington Hotel, mais le prix est dramatiquement plus bas et il est vaguement moins bien situé (la station Shinjuku étant quand même au coeur du réseau de transport en commun de Tokyo). Il ne neigeait pas à Tokyo; en fait, il n'y avait pas d'accumulation de neige du tout. La température était moins confortable qu'à notre arrivée au Japon, mais quand même grandement préférable à celle de Hakone ou de Nara.

On ne voulait pas terminer la journée là, donc on a décidé de se rendre à Shinjuku pour aller y faire trois activités: visiter le Sekaido (équivalent japonais du Omer DeSerres), visiter le Disk Union, qui est un magasin de disques et DVDs de musique, et aller au Capcom Bar.


Le quartier de Shinjuku, dans lequel était notre premier hôtel mais que l'on n'a pas eu le temps d'explorer du tout, est quand même assez impressionnant. Étrangement, contrairement à la normale, Josiane a été attirée par des  robes dans une vitrine...


Le Sekaido, c'est six grands étages d'une absurde variété de fournitures d'artistes. N'importe quoi de papier, peinture, toiles, cadres, outils, mannequins, livres de référence, et j'en passe... bref, si un artiste risque d'en avoir besoin, c'est là.


Le Disk Union est en fait un magasin de CDs, DVDs, disques vinyles et autres trucs du genre, qui s'étend dans plusieurs édifices à quelques minutes les uns des autres et sur plusieurs étages. Chaque section est spécialisée par genre (classique, jazz, rock, etc.), ce qui fait que tu vas entrer dans un magasin et il va y avoir des monsieurs en complet qui cherchent un disque de Beethoven, et dans un autre tu vas avoir plein de jeunes aux pantalons déchirés qui cherchent un album punk quelconque, mais tous sont au Disk Union.

On s'est ensuite dirigés au Capcom bar, qui est près de Kabuki-cho, qui selon Josiane est réputé pour... disons son nightlife bien actif.


On a croisé beaucoup de gens dont le travail semblait moins que légal, si on peut ainsi dire, mais étrangement je dois dire que je ne me suis aucunement senti dans le même danger que si j'avais pris une marche dans le quartier montréalais équivalent. Mais disons que je me serais quand même senti inquiet si Josiane avait dû y marcher seule.


Capcom, pour les non-initiés, est une compagnie de jeux vidéos qui fait plein de belles choses telles que Street Fighter, Resident Evil, Phoenix Wright, Okami et Monster Hunter. Si vous ne connaissez aucune de ces choses, c'est ben correct, mais dites-vous que ce sont des séries que j'aime bien, ou du moins que je connais bien. Et si vous les connaissez... alors vous aimeriez probablement y aller.

Il y a des moniteurs sur un mur qui sont reliés à des consoles et manettes sans fil, ce qui fait que tu peux jouer à des jeux vidéos. J'ai joué à Street Fighter contre des gens à la table voisine, qui se sont avérés à être des français en visite au Japon. Comique!



Chaque item du menu est à thème d'un des personnages ou concepts d'une série. Que ce soit la salade de cerveau de zombie de Resident Evil ou le drink d'Amaterasu de Okami, chaque aliment a son thème. Qui plus est, le serveur va vous l'apporter en réinterprétant une scène typique du personnage ou du concept en question (par exemple, le drink "Rocket Launcher" inclut le serveur qui t'apporte le drink qui mime un lance-roquettes, et un autre serveur qui s'approche de lui en poussant des cris de zombie).

On a évidemment commandé plein de trucs de Phoenix Wright.

Premièrement, le drink de Franziska von Karma (Phoenix Wright) à gauche, accompagné du drink de Kushinada (Okami) à droite.

La pile d'oignons français de Phoenix Wright (Phoenix Wright) (j'imagine que c'est sensé représenter un doigt) accompagné du maillet du juge fait d'une croquette et d'une frite (wow bravo) et du mot "Objection!" en japonais découpé dans des algues séchées.

Le plateau de desserts de Miles Edgeworth (Phoenix Wright), que l'on aurait pu commander avec du thé (mais on voulait plus de drinks). Notez bien: le petit Edgeworth en 8-bit est mangeable.


Le drink d'Amaterasu (Okami) à gauche et celui de Klavier Gavin (Phoenix Wright) à droite.

On a aussi acheté quelques marchandises qui étaient à vendre dans le bar, dont une chandelle de Miles Edgeworth à senteur de rose et un livre d'art de Phoenix Wright X Professor Layton.

Après cette journée bien meublée, on a fini par aller se coucher. Bonne nuit!

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